L'aventure va commencer : Partie 1, l'armement.

"Être camelot, c'est bien, être un camelot mort, ça l'est moins !"

Voilà la phrase que Mélinda lui avait dite lorsqu'il avait avancé l'idée de devenir un camelot. Mélinda ? Mais c'est la vieille femme qui l'avait acceuillit à son arrivée à Little Rock, celle qui l'avait pris sous son aile et qui avait fait de celui ce qu'il était maintenant. C'était en quelque sorte sa grand mère. Enfin, c'est comme ça que Archibald aimait la voir. Cela faisait plusieurs mois que l'idée de devenir camelot avait traversé l'esprit de Archi. Et ça faisait plusieurs mois qu'il économisait sur des repas, sur des sorties, pour pouvoir se constituer un petit pactole pour pouvoir acheter de quoi pouvoir voyager seul sans trop de risque. Bien entendu, il lui faudrait des vêtements chaud, des vivres, des cartes... Mais le plus important sans doute, et c'était Mélinda qui le lui avait rappelé, c'était d'avoir une arme a feu pour pouvoir se défendre un peu. Et c'est ce qu'allait acheter présentement Archibald. Car s'il avait pu s'exercer avec des armes chez l'armurier, il n'en possédait pas une seule pour le moment. Et ce manque allait se faire sentir s'il devait sauver sa peau en dehors de la ville (voir dans la ville, l'épisode de la mort de sa famille lui revenait souvent en tête ces derniers jours, et il n'avait pas passé une seule nuit depuis une semaine sans se réveiller en sueur au milieu de la dite nuit.

Aujourd'hui, il allait en direction de la Rock Avenue, l'avenue commerciale de Little Rck, qui concentrait en vérité tout le potentiel de cette ville, essentiellement commerciale. Et c'est donc en direction de l'armurerie que Archibald allait. Les rues était désertes, l'heure matinale y était pour beaucoup. C'est en se frictionnant les bras que Archi avançait, frigorifié. L'armurerie ouvrait tôt, et pour être sur d'avoir ce qu'il voulait, il était partis aux aurores. A chacune de ses expirations, un petit nuage de vapeur s'échappait de ses lèvres, et se perdait rapidement dans l'air ambiant. Brrr.... Il n'aimait pas avoir à sortir si tôt, mais savais bien que s'il devenait camelot, il aurait a supporter ce genre de choses. Enfin, il arrivait enfin devant la porte de l'armurerie. Il mit la main sur la poignet, et entra dans la boutique. Brr...Le prochain achat qu'il ferait, ce serait quelque chose de chaud, histoire de ne pas attraper la mort en se baladant à l'extérieur. Archibald passa rapidement en revu les armes qu'il avait eu l'occasion de toucher ici. C'est sur qu'un fusil à pompe ou un fusil a lunette, ça le faisait rêver, mais avec son budget, impossible... Plus tard peut être. Il était là, à réfléchir à ce qu'il allait prendre, lorsqu'il y eut du bruit dans le magasin.

"Jeune homme."

C'était le tenancier de l'armurerie qui, de ces simples mots accompagnés d'un hochement de tête, souhaitait la bienvenue à ce client potentiel qui reluquait déjà les étagères en bois encombrées de différents calibres.

"Je peux vous aider ? "

Et voilà Archibald qui se met à rêver en comptemplant les armes qui s'amoncellent sur les rayonnages poussièreux du mangasin, il se met a rêver d'utiliser l'un de ses bijoux, qu'il soit à lui, rien qu'à lui. Il se vois déjà traverser des champs, des forêts, vivre une vie de nomade, porté par ses missions, par ses rêves, par ses envies. Une vie sur les route, constament sur le qui-vive, une vie à la ville, en tant que commerçant, une petite vie tranquille. Une petite vie tranquille, c'est bien ce qu'il aurait voulut au départ. Que jamais sa ferme ne soit attaqué, que jamais il n'eut à entendre les hurlements de ses parents, que jamais il n'eut à les voir mourir devant ses yeux. Les poings de Archibald se serrèrent sans qu'il ne s'en rende compte, sous le coup des souvenirs douloureux qu'il venait de raviver en pensant à ce qu'allait être son avenir maintenant, et à ce qu'il aurait du être, entouré d'une famille entière, à travailler la terre... Une larme naquis, puis glissa lentement le long de la joue du jeune homme. Il avait beau avoir l'air très bien aujourd'hui, ses démons intérieurs le dévoraient de façon certaines, ces derniers temps plus encore que d'habitude. Il essuya rageusement la larme qui avait depuis quelques secondes chu sur le sol de la boutique, avant de s'intéresser de nouveaux aux armes qui se trouvaient sur les étalages. C'est sur qu'un shotgun comme le Benelli qui se trouvait là, ça lui faisait vraiment envie. La puissance de ce truc à faible distance était tout simplement énomissime. Mais il faudrait attendre un peu, car s'il l'achetait, il devrait réduire de beaucoup ses autres dépenses. Une bonne vieille Winchester 1200 aurait fait l'affaire, mais 4 cartouches, ça paraissait assez peu au jeune homme. SI c'était pour tirer quatres fois, et puis mourrir éventré pour ne pas avoir réussis à abattre son ennemis car il manquait un coup, ça ne valait pas le coup. Une bonne vieille carabine ou un fusil de précision ? ça lui faisait envie également, bien sur, mais tout comme les shotguns, c'était trop cher pour son budget. Mais il n'oubliait pas les deux impacts dans la tête du traqueur qui avait bien contribué à la mort de ce dernier. Un PSG-1 serait le meilleur choix qu'il pourrait faire une fois qu'il aurait de l'argent de côté. Mais pour l'instant, il cherchait quelque chose qui rentre dans son budget... Et donc tout naturellement, son choix se tourna vers un Glock 34. C'est ce qui convenait le mieux à son budget. Une arme qui alliée puissance et précision, possédant un magasin plutôt bien fournis, et un bon rapport qualité/prix. Hum...Oui, c'est surement ça qu'il prendrait.

C'est à ce moment là que le marchand l'interperla d'un "Jeune homme."qui le fit se retourner aussi sec. Voilà l'armurier qui pointait le bout de son nez. S'il pouvait l'aider ? Bien sur qu'il pouvait l'aider !

"-Bonjour, il me faudrait un Glock 34, ainsi que deux boites de munitions s'il vous plait."

Ouai, ce serait un glock pour commencer. Pour la suite, on verrait bien ce que donnerais les revenus liés aux missions qu'il effectuerait.

Ce jeune client semblait avoir déjà arrêté son choix, ce qui éviterait au vendeur d'expliquer longuement la différence entre tel ou tel pistolet. Cela dit, il donna tout de même les conseils minimum d'entretien et d'usage, comme tout bon vendeur qui se respecte!

"J'ai récemment eu un surplus de livraison en munitions, alors je vous fait la boîte à 25$ au lieu de 35. Donc ça fera 200$ tout rond."

Ah que voila une nouvelle qui met un client de bonne humeur. 20$ d'économie en ces temps difficile, c'était une jolie ristourne et un beau geste commercial de l'armurier qui, peut-être, songeait à fidéliser sa clientèle.

Le vendeur paru satisfait du fait que Archibald sache directement ce qu'il souhaitait acheter chez lui. Certes, il fallait le comprendre; Devoir expliquer pendant, certaines fois, pour les plus impatients et les moins attentifs, quels étaient les différences entre les différentes armes, quelques étaient leurs points forts, leur points faibles, la taille du chargeur - ou magasin, c'est selon l'envie du jour et la tête du client - et le type de munitions utilisé. À la longue, avoir tes types ignorant, ça dois vous pomper un peu l'air. ALors un client qui s'y connait un minimum, qui vous demande clairement ce qu'il veut, et le tout avec un petit "s'il vous plait", tout de suite, ça le rend beaucoup plus sympathique à vos yeux. Et quand c'est un jeune, ça le rend encore plus sympathique. Bien sur, un jeune homme achètera plus longtemps qu'un vieux crouton. Alors il faut lui faire plaisir, lui donner envie de revenir s'approvisionner ici et pas ailleurs... Et c'est ce que fit le marchand, en lui baissant le prix des deux boites de munitions qu'il lui avait demandé. Une économie de 20$, c'était tout simplement énorme lorsque l'on avait un budget serré que l'on se devait de respecter à la lettre. Voilà qu'il aurait pu prendre un fusil à pompe ou un de précision, s'il avait su. M'enfin, ça lui laissait du coup un peu d'argent pour aller boire un coup dans la semaine, perspective qui ravie Archi. Il n'avait pas souvent l'occasion de pouvoir aller se rafraichir le gosier ces derniers temps, alors que le moindre sous comptait pour pouvoir s'acheter son équipement. C'est avec le sourire qu'il sortit les billets de son porte feuille, pour les tendre à l'armurier. Il fit jouer la culasse du glock une fois qu'il l'eut en main. Il aimait le poid du métal dans sa main, sentir la fraicheur de ce dernier. Il aimait le fait d'avoir une arme en main, d'autant plus lorsque celle ci était capable de sauver votre peau à n'importe quel moment en dehors de la ville. Ça, pour être soigneux, il allait l'être, soigneux. Il ne voulait pas que cette arme puisse avoir le moindre problème par sa faute. Il plaça l'arme à sa ceinture, le temps d'aller acheter la ceinture adéquate, pris les munitions à la main, remercia le marchand pour sa ristourne, et tourna les talons. Il ouvrit la porte du magasin, laissant le froid s'engouffrer et frissonnant lorsque ce dernier effleura sa peau, souhaita une bonne journée à l'homme, et quitta l'endroit.

[-200$
+ 1 Glock 34 - Magasin : 17 balles
+ 60 balles

Direction -> Cordonnerie]