[Mission] Le Ravitaillement

Tao avait un petit peu discuté avec Adelina pendant son voyage. Pour dire, ils avaient eu tout le temps de se connaitre pendant la longue traversée du désert où ils ne croisèrent qu'un marchand ambulant qui avait voulu s'incruster à leur groupe pour essayer de leur vendre des vieux paquets de Malboro éventrés mais qui, selon lui, étaient toujours divins...

Tao trouva d'ailleurs admirable le combat de cette jeune femme qui l'avait finalement accompagné (à son plus grand plaisir), combat qui l'avait amené a effectuer malgré son jeune age, bien des tâches au service de la Mission. Ils devinrent si proche, étrangement, que Tao lui confia son baladeur quelques instants, sa "petite relique personnelle" pour lui faire découvrir quelques classiques de rock n roll qu'elle aimait mais ne pouvait souvent écouter.

Il faut dire que dans les conditions dans lesquelles tout ce petit monde évolue, pas de place pour les loisirs complexes, comme la musique ou le cinéma. Mourir de faim ou d'une grippe étant chose si courante en ces terres, que se divertir et rêver passent bien après. Tao considérait cependant que la religion, et la Foi pouvait permettre de rêver à moindres frais ... et d'espérer à de meilleurs jours...

C'est en fin d'après midi qu'ils débouchèrent sur la place centrale de Lil Rock, face à ce marché qui ne prend jamais fin et l'on on peut à peu près tout acheter et tout vendre à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Ils trouvèrent les écuries et prirent chacun un box pour quelques heures, histoire de faire "leurs petites affaires".

Approchant les premiers étals, Tao demanda à la plantureuse jeune femme :

"Comment allons nous trouver notre partenaire commercial ? Je ne suis au courant de rien moi ..."

-RoooooAaaaaaRRRrrrr !

Le seul bruit qui sortit de la bouche de Charon durant les 2o premières minutes après son réveil. Il était clair qu'il n'était pas du matin, et encore moins après une cuite. Ils n'avaient pas bu à foison comme vous imaginiez, mais assez pour ressentir un tonneau dans leur foie, et une 36tonnes qui tirait leur cerveau vers leur estomac.

Quittant son lit avec son haleine de chacal, Charon comprit enfin d'où venait ces petits bruits secs ressemblant fortement à ceux d'un pivert. C'était la gérante qui venait le réveiller, et vu l'heure indiquée sur l'horloge, ça faisait au moins trente bonnes minutes qu'elle essayait.

Charon ouvrit la porte et la remercia, lui faisant part qu'il quitterait la chambre dans les 3o minutes.

Il réveilla Ethan d'un coup de pied au cul - Charon avait insisté pour que ce dernier dorme sur le canap', pas question de reprendre la route - avant de se diriger vers la salle de bain. Après une toilette intime et un brossage de chicots plus rapide que l'éclair, Charon s'habilla décemment et ramassa son paquetage. Il salua Ethan, l'informant qu'il devrait quitter la chambre dans la demie-heure.

Charon trouva sur la poignée de la porte, un ticket - troué au bout pour permettre de l'accrocher - sur lequel était inscrit : 1 Breakfast. Hum, magnifique! Il l'avait complètement oublié celui là! Ca aurait de quoi le requinquer, c'n'était pas trop demandé.

Se dirigeant vers la cantine, Charon mangea rapidement. Des oeufs avec du bacon, du jus d'orange, un morceau de pain et un peu de confiture plus tard, il en était au récurage. Après cela, il quitta l'établissement, direction la ville en quête d'informations.

Mais d'abord, ce bon vieux pépère ira s'prendre une CARTE DES USA. On a beau avoir une chance de cocu - non j'déconne - ça n'empêche pas qu'on peut se perdre super facilement.

Bon, +1 Carte des USA, -15$. Reste 4$.

Il alla donc à la pêche aux infos après une journée de ce type. Il ne savait pas ce qu'il cherchait, mais ce qu'il était sur, c'était qu'il cherchait du boulot. Il posa donc la même question, de manière plus ou moins subtiles, avec des openers plus ou moins bateaux, pour savoir où est ce qu'il y'avait du boulot, légal ou non, qui payait bien.

Meuj, à toi de me dire ce que je trouve en une après-midi de recherche.

Après une journée à marcher comme un boeuf, Charon se posa sur un petit banc abandonné par un marchand ambulant, et observa quelques instants la masse de personnes attroupées sur cette place. On aurait dit un corps humain, avec autant de bactéries, de globule blanc, de globules rouges.

Bon, bah, on attend maintenant, voir ce qui se passe.

Invité

La rousse s'était tirée pour aller tirer un coup avec le pistolero inconnu. Haussant les épaules, le bon vieux Ethan Lapidus se dirigea vers un parc, accompagné de son nouveau pote, le jeune coq. Ils s'étaient assis là, et avaient commencés à discuter de tout et de rien. Il avait appris que jeune puceau s'appellait en fait Charon Anderson, et qu'il venait de quitter le foyer familial. Le whisky avait rapidement transformé les deux sales gueules en super coupains de longue dates, et il connaissait maintenant presque tout de la vie de Charon...qui avait été même ému et touché par le récit de vie du vieil alcoolique.

Leur beuverie dans le parc a été néanmoins écourté par l'aparition d'une patrouille dans le parc. Les soldats leur ont dit qu'il était interdit de boire dans la rue, et les deux poivrots, malgré leur envie évidente de foutre une raclée aux soldats, durent se rendre à l'évidence qu'il fallait trouver une meilleure planque pour se torcher la gueule.

Lorsque Charon proposa à Ethan de le suivre jusqu'à sa chambre, il fallu beaucoup de tests de dés de charisme au jeune homme pour convaincre le ranger que ce n'était pas pour se tremper le pinceau d'homme à homme. La beuverie se termina dans la chambre, avec un Ethan bourré qui insistait pour quitter la ville, histoire d'aller foutre une raclée à ce con de chat qui lui avait ruiné son pantalon. Le canapé en guise de lit, le ranger s'endormit comme un bébé, se levant que tard dans la matiné. Charon l'avait levé brutalement quelques heures plus tôt, mais il s'était recouché, trop déchiré pour sourire.

Il avait quitté la chambre en début d'après-midi, tiré du lit par la bonne qui l'engueulait, parce qu'elle devait faire le ménage. Cuîté, il s'assit sur un banc, prit une ration de viande, et grogna. Il lui fallait faire les courses. Souriant, il se souvint du 50$ de Lydia, et se dirigea vers le comptoir alimentaire. Il se prit un sac de patate, qui fut placé dans son sac à dos, et une bouteille de whisky pour remplacer celle que lui et Charon avaient achevés. Il regarda son dernier billet de 20$, et décréta qu'il allait le garder. Il se dirigea ensuite dans la rue, et tomba sur des gars en train de jouer au poker sur une terrasse d'un bar. Il se joint à eux, et joua toute l'après-midi, pariant son 20$. Ses emplettes terminée, il se retrouva à la place centrale, où un événement allait se passer...

(MJ: Hey, dit, dit, j'ai gagné/perdu combien au poker Very Happy

? Ha, by the way, -1 bouteille de whisky, +1 bouteille de whisky Smile

, -1 ration de viande, +1 sac de petates, -30$, -1.5 kg, +3.5kg)

Eh bien quelle surprenante journée ce fut pour Elly, et encore, celle-ci n'était toujours pas terminé. La demoiselle, qui était à peine arrivé en ville sur les coups de midi, avait déjà effectué pas mal d'emplettes et recueillit quelques informations plus ou moins utiles sur la ville et les Camelots. Certes, le soleil qui avait pas mal redescendu dans le ciel, pointait désormais à l'horizon, juste un peu au dessus des habitations de Little Rock. Cependant, la clarté du ciel laissait présager que la lumière de l'astre incandescent, serait encore suffisante pour éclairer convenablement les rues de la ville pendant au moins deux heures. Alors, au lieu de redescendre la grande Rock Avenue pour se rendre directement à l'auberge qu'on lui avait indiqué afin de prendre enfin un repos bien mérité, la jeune O'hara s'était retrouvé à rêvasser dans la ville, songeant que la vie ici, devait être bien différente de ce qu'elle avait connu par le passé.

Or, c'est au détour de plusieurs ruelle, et un peu aussi parce qu'elle c'était perdu, que la jeune femme venait de débarquer par le plus grand des hasards en suivant la foule qui allait et venait, sur la place centrale de Little Rock. Alors qu'elle s'était arrêtée net, elle contemplât la scène qui s'offrait à elle. Bon nombre d'échoppes montées à la va-vite étaient là. Vendeurs ambulants et clients en tous genres étaient présents, chacun d'entre eux essayant de faire affaires. Après quelques instants à être restée immobile au milieu de la foule en mouvement, Elly commença à s'avancer doucement au coeur de ce grand carrefour commercial. Dans la tumulte générale, les amas de voix étaient parfois difficiles à distinguer les uns des autres, si bien que la demoiselle se retournait relativement fréquemment, pensant qu'on l'avait interpellé. Sa curiosité l'amena également à s'arrêter devant deux ou trois bazars, juste pour observer ce que vendaient les marchands, mais aucun objet en particulier ne retint son attention. Il faut dire qu'avec tous ce qu'elle avait déjà acheté le jour même, elle n'avait plus vraiment besoin de rien. De plus, vu l'argent qui lui restait, mieux valait essayer de l'économiser un peu et de réduire les dépenses.

Après vingt bonnes minutes de ce bain de foule incessant, elle entreprit de s'en écarté un peu, et chercha du regard un coin un peu plus tranquille, histoire de se reposé quelques minutes, avant d'envisager d'essayer de retrouver l'auberge Le Tiny Rock...

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"Aidez-moi, je vous en prie! Au secours!"

Tels furent les paroles qui troublèrent la relative tranquillité de la place centrale de Little Rock, à cette heure tardive.

Un femme venait de débarquer dans la place, tenant une petite fille dans ses bras; elle paraissait aussi exténuée que si elle avait couru un marathon.

"Aidez-moi!" Reprit-elle, hélant la foule au hasard "Nous avons été attaqués, mon mari, mes enfants et moi, à 5km au nord, par une bande de collaborateurs armés! Mon mari et mes fils ont été emmenés! S'il vous plaît, aidez-moi!"

La foule se massa rapidement autour de la femme, certains apportèrent un bol d'eau, d'autres de la nourriture, et d'autres étaient justes venus près d'elle pour écouter le récit comme des badauds.

Mais il était clair qu'une ou plusieurs âmes charitables étaient espérées pour porter secours à la famille de cette femme. L'armée serait prévenue, pour sûr, mais peut-être trop en retard.

Quelqu'un se porterait-il volontaire courageusement pour porter assistance à la famille de cette dame??

***

Adelina allait répondre à Tao quand l'évènement survint; la jeune femme fût parmi les les premières personnes à se précipiter vers la dame en détresse et à entendre son récit.

Adelina se retourna vers Tao, et lui dit simplement ceci:

"On ne peut pas rester sans rien faire!"

Peut-être attendait-elle une réaction courageuse de la part du jeune prêtre...

Invité

Ce jour là, Misha faisait ses courses, et elle avait décidé de ne pas revenir chez elle. La dernière enveloppe reçue avec à peu de choses près 500$ lui avait donné sacrément envie de se faire plaisir, de s'acheter de quoi voyager, de quoi se défendre et elle avait à présent une bonne dose de courage à revendre pour se lancer à la recherche de ses parents s'ils n'étaient pas réellement morts (ce dont elle était convaincue) ou de leur assassin s'ils l'étaient effectivement. Son jeune frère n'aidant pas, elle avait laissé celui-ci s'occuper seul de la maison. Il était grand, maintenant, merde !

Bref, elle avait flâné un bon morceau de la matinée, d'échoppes en échoppes, s'arrêtant longuement au niveau du forgeron et de ses couteaux tranchants. C'est d'ailleurs là qu'elle s'acheta un arsenal digne des plus grands lanceurs de couteaux.
Alors qu'elle marchait tranquillement sur la place centrale, un petit attroupement attira son attention. Une femme et sa jeune fille, éructant comme après une course folle, appelait à l'aide.
Alors que la plus jeune ne bougeait que peu, la femme avait été assise et réconfortée, alors que plusieurs personnes s'organisaient pour prévenir l'armée. Mais si ces hommes avaient été enlevés, il faudrait sans doute faire vite. Et la lenteur des décisions de l'armée était un luxe que cette femme ne pouvait certainement pas se permettre si elle voulait retrouver son mari et ses enfant en bonne santé.
Sans trop savoir pourquoi, Misha se fraya un chemin au milieu des badauds jusqu'à arrivée au premier rang devant la petite fille.
Elle s'accroupit pour être au niveau de la jeune fille puis regarda la mère.

A coté d'elle, une jeune femme disait déjà "On ne peut pas rester sans rien faire..."

- Où ? Où étiez vous lorsqu'ils ont attaqués ? Avec un peu de chance, il n'est pas trop tard, madame...

Misha venait de mettre les pieds dans sa première aventure, à seulement quelques pas de chez elle, et l'adrénaline commençait déjà à la pousser à l'action.

Tao avait ronchonné, repoussant un marchand de pièces détachées avec un aimable sourire, se contentant de marteller au vieux bonhomme qu'il n'avait pas besoin de radio réveil de marque japonaise, alors qu'il allait perdre son sang froid auprès du commerçant taciturne et borné, il entendit un cri rompre le marché, suivit des lamentations d'une femme qui était recroquevillée à quelques mètres de lui si bien, qu'il fut parmis les premiers sur place. Agenouillé auprès d'elle, dans son habit de prètre immaculé, il lui offrait déjà à boire, la maintenant contre lui, alors qu'Adelina faisait place nette pour laisser à la pauvre femme un peu de place pour respirer et raconter son histoire.

Alors qu'il allait l'interroger, toujours prêt à defendre la veuve et l'orphelin, une jeune femme s'était déjà approchée vivement et acquitée de cette tâche, si bien que le moine ne prefera pas surcharger la pauvrette de questions ... preferant la soutenir contre lui, son crucifix bien en évidence, trahissant son appartenance à la mission qui apaisait souvent les esprits les plus desoeuvrés ...

Tao entendit donc que la brave femme s'explique. Il savait déjà que les fournitures pour Harrisson devraient attendre ... Après tout SA communauté avait bien vécu sans médecine pendant des années, ils pourraient bien patienter quelques jours en plus ...
Il devrait reprendre bien vite la route ... heureusement pour lui il avait une monture et pourrait être présent sur zone avant les autres ...Aussi partirait il en croisade !

Alors qu'Elly s'était adossé sur un lampadaire un peu à l'écart de la foule pour se reposer le dos cinq minutes, les appels désespérés d'une femme, retentissant sur la place centrale, ameuta en quelques instants bon nombre de personnes et de vendeurs. Une multitude de gens c'était regroupée en cercle autour de la femme et de sa fille, qui péniblement, tentait d'expliquée son désarroi, espérant que quelques braves individus lui viendraient en aide.

C'est avec un poil de curiosité, que la demoiselle, s'approcha pour observé la scène. Elle pu voir que quelques personnes s'occupaient de la mère et de la fille. Notamment, il semblait qu'un prêtre ou un curé, enfin un homme d'église quoi (c'est en tout cas ce qu'elle pensa à la vu de l'accoutrement que celui-ci portait), ainsi que deux autres demoiselles, étaient affairés à l'aider à se tenir debout et, lui offrant un peu d'eau à boire par la même occasion, ils essayaient tant bien que mal tous les trois de comprendre exactement dans quelle situation se trouvaient ces deux victimes.

Visiblement, d'après ce qu'avait annoncé la dame, un groupe de partisan des Khurans, pour ne pas dire des traîtres à la cause humaine, était responsable de l'enlèvement de ses proches. La jeune O'Hara, en écoutant les paroles de la femme, fut soudain prit d'une palpitation au coeur. L'anxiété que devaient éprouver la mère et la fille, fit remonter en elle le mauvais souvenir de la disparition de ses parents. Elle avait elle même été séparé de sa propre famille et ce douloureux souvenir qui s'était un peu atténué avec le temps, venait de lui revenir en mémoire. Perdre les siens était une chose qu'elle ne souhaitait vraiment à personne. La demoiselle empoigna délicatement l'anneau en 'or cuivré' qu'elle portait à l'annulaire gauche, et le fit légèrement glisser le long de son doigt avant de le remettre en place correctement.
Après une courte réflexion et une décision plutôt impulsive, elle venait de convenir que rencontrer les Camelots pouvait encore attendre un peu. La situation de crise dans laquelle se trouvait la victime était bien plus urgent que cela.

Sa décision était prise, si quelques personnes voulaient venir en aide à cette dame, alors elle serait de la partie, même si elle ne savait pas exactement comment elle pourrait se rendre utile. Elly s'avança donc en direction la femme, pénétrant ainsi à l'intérieur du cercle formé par la foule, et d'une voix sure et déterminée, elle annonça :

"Nous allons tout faire pour essayer de vous les ramener"

"N'est ce pas ? "

Demanda t'elle en regardant autour d'elle, cherchant un signe d'approbation dans les visages des trois personnes qui s'occupaient déjà des deux victimes ...

- N'est ce pas.

Répondit Charon tout en perçant la foule. Écartant les badauds de mouvements amples de bras, les commères par de légers petits coup de coudes au niveau du thorax.

Assis sur le même petit banc - je signale d'ailleurs que le MEUJ nous ignore, IGNOMINIE! - Charon se retrouva confronté à un nain ambulant qui semblait lui réclamer le banc. Apparemment, c'était son échelle. Charon ne s'opposera pas à ces exigences et lui donnera VOLONTIERS son banc. Il faut dire que Charon a une peur bleue des nains. Avec leurs tout petits bras, leurs tout tout petit pieds, et leurs tout petits doigts. Berk berk berk !

Charon se leva donc, tout son barda sur son dos, équipé à la Rambo, sifflotant du Renaud, et s'approcha du groupe de lourdauds. Hoho.

Il écouta le récit de la damoiselle en détresse - sauf que là il pouvait se curer pour recevoir une gâterie en guise de récompense de la part de la gente dame, à moins que le mari ne meurt... Charon se décida donc de lui venir en aide, mais une autre be-bom lui sucra son moment héroïque, et elle prit la place de leader de la vendetta.

Charon s'avança vers elle, le sac léger, l'esprit au plus haut des cieux, le regard confiant et le zizi affuté comme un couteau, et déclara :

- Bon beh allons sauver tout ce p'tit monde. Y'aurait des volontaires couillus?

C'n'est pas qu'il était macho, mais il croyait dur comme fer que la femme n'était bonne qu'à la cuisine & qu'à enfanter. Vous l'excuserez, pour l'instant il n'a pas eu beaucoup d'exemples qui contraient cet idéal.

Si seulement Ethan était là... Lui au moins aurait restauré la parité homme / femme dans ce groupe de volontaires nettement trop féminin !

Invité

Alors qu'Ethan avait bien l'intention d'aller s'enfiler quelques bières avec ses dollars nouvellement acquis la veille, un cri perça la nuit. Une femme et son bébé, qui avaient été attaqués par des collabos...

*Pas d'bol, ma p'tite dame, mais ste genre d'attaques, c'est l'pain quotidien des États-Unis d'puis l'ère Khurane...Jvais donc t'laisser à ta merde pire qui la mienne pis jvais aller m'torcher ste vieille gueule en pleurant s'monde pas commode...*

Alors qu'Ethan allait faire demi-tour et laisser la situation comme elle était, il fut retenu sur place par la scène. Une foule de personnages vinrent à l'aide de la femme éplorée...Une femme, une femme, une femme, un prêtre, un gam...CHARON?

*Muh...merde alors. Ils vont pas t'nir une s'conde devant ses nazes d'collabos. Trois femmes, un puceau en soutane et un puceau en culottes courtes...grrr...*

- ''Bon beh allons sauver tout ce p'tit monde. Y'aurait des volontaires couillus?''

Il s'approcha rapidement, et lança une bonne grosse tappe masculine dans le dos du jeune boyscout.

Bon, on perd assez d'temps, bandes d'moules. Y'a son mec et ses gamins qui sont p't'être en péril, alors j'crois ben qu'les présentations, ça peut attendre d'vant une bonne grosse bière plus tard.

Il crinqua son shotgun.

Allez, on s'bouge, merde!

Le vieux con avait pris l'initiative de se bouger les fesses hors de la salle publique. Mais pour aller où? Il s'arrêta dans sa course.

...M'dame la victime, vous prenez les d'vants.

Messages : 235 Date d'inscription : 13/05/2010

Parmi les badauds de la foule, un homme de forte carrure au crâne chauve s'éloigna de l'attroupement après quelques instants. La femme expliqua plus en détail après s'être un peu calmée:

"Nous nous dirigions vers Newport, et nous avons été surpris par un véhicule qui venait du nord-est. Nous étions un peu avant Jacksonville quand mon mari a repéré le véhicule, il m'a alors dit de repartir vers ici avec notre fille quand n a entendu des coups de feu.

Je me suis alors éloignée et cachée, et j'ai vu les hommes descendre du véhicule, ils étaient 5 ou 6. Ils se sont approchés de notre chariot, et puis après, je n'ai pas tout vu mais j'ai encore entendu des coups de feu. Puis ils sont repartis avec notre chariot aussi, vers le nord-est, vers Jacksonville et peut-être au delà.

Mon dieu, je croyais que nous étions dans le territoire libre ici ! Que font les patrouilles bon sang?? A l'heure qu'il est, mon mari et mes fils sont peut-être..."

L'inconnu au crâne chauve qui s'était éclipsé un temps plus tôt, héla la femme en détresse:

"Z'inquiétez pas, m'dame, on va vous les ramener."

Juché à l'avant d'un chariot tiré par 2 chevaux, il arrêta son véhicule aux abords de la foule, se leva et dit à vois haute:

"Les volontaires pour secourir la famille de madame, montez dans mon chariot, départ immédiat !"

Ce grand gaillard avait l'air de savoir ce qu'il faisait.

***

Adelina réfléchit un court instant, puis dit à Tao:

"Si vous voulez, allez-y; je ne pense pas que je serai utile sur un champ de bataille, en revanche je peux aider cette femme et sa fille, et aussi en profiter pour avancer notre mission première."

Le jeune prêtre avait donc la bénédiction (!) de la jeune chrétienne et membre de la Mission pour se joindre à l'équipe de secours improvisée.

Invité

Bien qu'étant la première ou presque à vouloir aider la jeune femme à récupérer sa famille, plusieurs personnes rejoinrent rapidement Misha: Un prêtre asiatique et une amie à lui, sans doute mûs par un besoin d'expression de leur foi chrétienne. Du moins, si les croix qu'ils portaient tous deux sur leurs habits exprimaient leur foi, hein.
Juste derrière, une jeune femme, qu'elle avait croisé plusieurs fois alors qu'elle entrait dans les échoppes, se manifesta.
Puis vint un jeune homme, de l'âge du propre frère de Misha. Elle l'avait d'abord vu de dos et avait été surprise en croyant qu'il s'agissait de Fubuke. Mais non, c'était un américain pur jus, un peu jeunôt, mais il en avait, ça se voyait.
Alors qu'un des hommes de la foule commençait à s'éloigner, il se rapprocha en filant une grande tape dans le dos du petit jeune précédent. Beaucoup plus vieux et bourru, on sentait l'expérience en lui et surtout, on sentait qu'il n'avait pas fait ce geste d'aide de gaieté de coeur.
Enfin, un grand homme chauve compléta la fine équipe, alors que la dame expliquait le trajet à faire pour les retrouver. Le grand homme alpaga tout le monde en leur montrant son chariot à deux chevaux et en les invitant à grimper dedans pour rejoindre plus vite les ravisseurs collabos.

- Et bien ? En avant.

Ne connaissant personne réellement dans cette équipe formée à la va-vite, elle posa sa main sur le rebord de la charette et bascula d'un saut à l'intérieur, avant de s'assoire. Les autres la rejoindraient bientôt et on sauverai ces gens.

Sans réellement savoir dans quoi elle s'embarquait, Misha regarda plus en détail les personnes qui s'approchaient du transport. Le prêtre était un asiatique, mais pas de la même région qu'elle. Un chinois, peut-être ? En tout cas, il avait l'air d'un bon diplomate et sans doute avait-il quelques connaissances de médecine, comme la plpart des prêtres aujourd'hui.
La jeune femme était une nouvelle dans la région, visiblement armée en armes à feu et sachant s'en servir.
Le petit jeune, elle l'avait déjà aperçu dans la ville plusieurs fois... En tout cas, c'est visiblement un casse-coup.
Le vieux, c'est un vétéran, ça se sent. Dans l'armée, sans doute...
Quant au chauve, totalement inconnu, elle n'arrivait pas trop à le cerner...

Toujours contre la femme, Tao avait vu un océan de bonnes intentions émerger telle une vague de solidarité vers celle qui n'était qu'il y a peu une inconnue... Tao sourit en se disant que sur ce point, l'invasion n'avait pas été une mauvaise chose. Il se souvint des récit de son père sur ce que l'on appelait à l'époque, la "Mondialisation" et la grande individualité des êtres ... Au moins aujourd'hui, nul ne rechignait à aider autrui.

Il en vit cependant se démarquer certains qui se proposèrent immédiatement pour partir à l'assaut. Lui même y songeait mais il avait une mission. Quand Adelina lui confia son plan, il saute sur l'occasion, pour courir jusque l'écurie toute proche pour y reprendre sa belle monture noire. Il pourrait ainsi aller en avant et avertir du danger comme il avait appris à le faire au Monastère ou couvrir l'arrière du convoi pour éviter les mauvaises surprises.

Juché sur sa monture, il glissa à Adelina :

"Je vous retrouverais devant l'aumônerie de la ville, soyez prudente Adelina ...Moi ... Je suis prêt !"

Il désigna ses deux pistolets attachés et chargés à sa ceinture, avant de lui glisser un sourire bon. Puis, relevant la tête il regarda les volontaires s'avancer un à un ... Il devait y avoir parmi eux, à n'en pas douter plusieurs "pêcheurs". Il les salua tout de même de la tête, leur adressant à chacun d'eux un sourire amical. Droit sur sa monture, son sac sur le dos, il arborait sa tenue clerginale, sa croix, son col blanc et sa bible qu'il conservait dans la paume de sa main.

Puis, il leur adressa :

"Je suis le Frère Tao ...mais je vous en prie, appelez moi Tao !"

Alors qu'Elly c'était retourné en cherchant autour d'elle un signe d'approbation dans le regard des personnes qui s'étaient avancées quelques instants auparavant, trois autres personnages entrèrent à leurs tours l'un après l'autre, pour venir en aide à la pauvre femme désemparé. Le premier d'entre eux, était un jeune homme à la dégaine assuré, presque trop peu être, probablement d'un âge très proche de celui de la jeune O'Hara.
Le second, qui l'avait rejoint en lui donnant une grande tape dans le dos, était quant à lui un géant d'une quarantaine d'année à la carrure relativement imposante. Cet homme là était encore plus impressionnant vis-à-vis de la demoiselle, que le colosse qui lui avait vendu son arme de poing un peu plutôt dans l'après midi. Même en se tant debout face à lui, la petite jouvencelle, haute de son mètre soixante, était obligée de lever franchement la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux. Y a pas dire, valait mieux ne pas avoir ce genre de gus comme adversaire, en tout cas pour elle !
Le dernier personnage, un homme chauve au visage relativement marqué par le temps et le soleil, venait de faire irruption derrière la foule dans une carriole tirée par deux chevaux. Appuyant verbalement les propos d'Elly, il invita ensuite dans la foulée, tous les volontaires à monter à bord de son moyen de transport. Certes, la carriole n'était pas de toute première jeunesse, mais en revanche, elle était tirée par deux montures d'apparence assez robuste et vigoureux.

Bien ! Puisse qu'il proposait si gentiment d'emmener tous ce petit monde avec lui, Elly ne refusa pas son offre. En effet, elle n'avait pas de monture, et effectuer le trajet à pied ferait perdre bien trop de temps, pour aller secourir la famille de nos deux victimes. La jeune O'Hara se dirigea donc en direction du chariot, et une fois arrivé au niveau de celui-ci, tout en prenant appuis sur l'essieu, elle enjamba le rebord de la carriole et s'installa dedans, rejoignant ainsi l'une des deux autres demoiselles qui venait de monté dedans une vingtaine de secondes auparavant.

Quelques instants plus tard, le prête qui s'était éclipsé un peu avant, arriva sur son propre cheval à hauteur de la carriole, avant de se présenter au petit groupe gens qui souhaitait porter assistance à la mère et à sa progéniture. Il s'appelait Tao. Ce nom sonna bien étrange aux oreilles de la demoiselle. Cependant, il ne lui allait pas si mal que ça vu qu'il semblait d'origine asiatique.
Entreprenant alors à son tour de se présenter, pour ne pas être impolie face à l'homme d'église, elle enchaîna juste derrière lui :

"Moi, c'est Elly"

Annonça t'elle en levant légèrement la main.

"je suis ravis de vous savoir parmi nous frè..."

Elle s'arrêta net sa langue fourchant, avant de reprendre :

"Monsieur Tao ...".

Invité

Ha ben ça alors!

La joyeuse compagnie venait de s'approprier l'aide d'un bonhomme chauve, qui avait décidé d'apporter son soutien aux victimes avec sa charette. Ainsi, ils seraient sur les lieux du combats en si peu de temps...Sentant l'adrénaline lui secouer les poing, Ethan prit pied sur le bord, et avec peine, se hissa à bord de la charette. Il n'était plus aussi en forme qu'il l'avait été à l'époque. Décidemment, l'apparition du chauve avait eu pour avantage de rassurer un peu le ranger. Une équipe composées de femmes, de prêtre et d'un gamin n'était pas ce qui se faisait le mieux...

Ha, c'est si bon d'avoir un lift, mon gars! Chose certaine, Boule de Billard, si jamais on s'retrouve seul s'une île déserte, c't'avec toi qu'jvais traîner, vieux!

Sifflotant un air de country, Ethan s'installa bien assis, et vérifia son arme. Ça faisait un bon bout de temps qu'il n'avait pas tiré avec son fusil à pompe, et la dernière chose qu'il souhaitait, c'était qu'il s'enreille avant même d'avoir put tirer. Malheureusement pour lui...Il ne disposait pas de beaucoup de cartouches. Si le combat s'éternisait, il allait devoir faire appel à ses poings. Pas qu'il doutait de ses capacités de cogneur...mais un upercut face à un revolver, c'est comme une roche face à un papier. Le prêtre de tout à l'heure arriva à cheval, et Ethan voulut l'ignorer. Il n'avait jamais vraiment eu beaucoup de considérations pour les hommes qui préféraient sacrifier l'utilisation de leur quéquette pour avoir une vie de servitude et de pauvreté envers un être supérieur à eux...Quelle bande d'idiots! Enfin bref, le frère Tao se présenta, et fut suivit par la jeune Elly. D'un ton bourru, Ethan sentit que c'était à lui.

Bah, moi j'suis M'sieur Lapidus. Si vous éctouez s'que j'vais vous donner comme directives sul champs d'bataille, y'a d'fortes chances qu,vous vous en sortiez indemne. L'cas contraire, j'donne pas cher d'vos jolis p'tits culs.

Il regarda le jeune garçon, et lui ébouriffa les cheveux.

Ça s'adresse surtout à toi, Charon.

- C'pas comme si j'étais inapte à partir en guerre non plus hein. J'sais encore me battre.

Répondit Charon à Ethan, le leader. Depuis qu'Ethan avait fini soûl dans la chambrée de Charon, les relations entre eux étaient clairement passées du bon côté de la Force. Si au début Ethan était quelqu'un de clairement exécrable et de chieur sur la longue, avec toujours une morale à donner parce qu'il avait survécu à jenesaisquoi contre les Khurans.

Mais si tout le monde suivait ses conseils hein, qui irait se battre pour sauver le Monde Libre?

QUI?

Charon se le demandait bien. Tout en vérifiant si son Beretta était bien chargé et en état de marche. Il enleva le cran de sécurité, et s'attela à la vérification de son armement. Couteau de chasse, couteau de lancer qu'il attacherait sans doute à une corde, pour le ramener plus vite.

Enfilant son poncho, Charon toisa l'assemblée et essaya de décrire mentalement ses compagnons.

Y'avait le grand chauve à la Monsieur Propre, clairement la bonne poire. Il les trainait avec sa carriole, tandis que le chinois les suivait avec son propre canasson. Il y'avait aussi la chinoise, tassée dans son coin, taillée comme Miss Nem. Venait ensuite la 2nde Ethan, celle qui avait essayé de prendre les devants de l'opération, bien vite remplacée par m'sieur Lapidus, aka Menhir.

- Pis fait pas chier, ils sont humains comme nous. Nos balles comme les leurs traversent la peau, point.

Disait-il tout en resserrant la ceinture de son kimono.

- Bon, pour ceux qui n'ont pas eu le plaisir de me rencontrer devant le strip-club hier soir, moi c'est Charon. Puisqu'on va essayer de sauver la veuve & l'orphelin ensemble, autant que ça soit dans la bonne humeur!

Messages : 235 Date d'inscription : 13/05/2010

[A partir de maintenant, vous n'êtes plus obligé de TOUS poster à chaque fois; si vous n'avez rien à dire ou faire, vous pouvez passer votre tour.]

Le grand chauve attendit que tous les volontaires soient monté dans sa carriole, puis lança les chevaux au triple-galop, selon la direction indiquée par la femme de la victime.

A l'arrière, chacun en profita pour se présenter. Le chauve en fit autant à son tour:

"Je m'appelle James, James Ryan Shefield, 'chanté. J'ai servi dans l'armée rebelle, et je connais bien les mouvements des collabos autour du territoire libre; et j'peux vous dire un truc: c'est pas net tout ça. Jusqu'à date, aucun de ces trous du cul n'a eu les couilles d'approcher aussi près d'ici."

Bref...

Après une dizaine de minutes de cavalcade, le chariot s'arrêta à l'endroit approximatif où l'attaque de la famille avait eu lieu. James mit pied à terre après avoir stoppé les chevaux, et examina le périmètre alentour, cherchant des traces qui indiqueraient la direction empruntée par les collabos des Khurans.

[Test de compétence: suivre une piste relativement fraîche (DD 15)
Compétence utilisée: pistage amélioré lv12 / niveau du perso: 9
Comme le personnage a largement le temps de bien fouiller, je prend l'option "faire un 20 au dé", ce qui donne:

20 + 6 et quelques, donc le test est largement réussi! ]

"Ils ont laissé de belles traces de leur passage... La piste continue vers le nord, nord-ouest. On y va."

James remonta au "poste de pilotage" de la carriole, et reprit les rênes.

Après un quart d'heure de cavalcade supplémentaire, James arrêta encore le chariot, indiquant du doigt une volute de fumée qui s'élevait derrière une colline, à quelques 400 mètres de là.

"Faut être sacrément gland pour camper si près du lieu d'un rapt... On a de la chance, les amis. Bon, il faut qu'on s'organise pour les prendre au dépourvu. Des idées?"

Quelques éléments utiles... Visiblement, les collabos s'étaient installé de l'autre côté d'une petite colline en pente douce. A gauche de la colline, l'ancienne route toute défoncée remontait vers un petit bosquet. A droite de la colline, une petite rivière dont le courant descend vers le groupe de secours.

Enfin, rappelons que la nuit est tombée, et qu'il fait maintenant assez sombre, ce qui causerait des difficultés supplémentaires en cas d'usage d'armes à feu; n'oublions pas qu'il faudrait éviter de tirer sur les kidnappés, surtout qu'on ne pouvait savoir s'ils étaient parmi les collabos ou tenus à l'écart de ces derniers.

Invité

(Since nobody's postin'...)

Y'avais pas à dire, James ''Locke'' Ryan Shefield connaissait son affaire. Il était très doué pour pister des ennemis, et ça se voyait. En moins de temps qu'il fallait à Ethan pour vider une bouteille de whisky, le vétéran avait réussit à retrouver la trace du groupe de collabos, qui n'était pas très loin de l'endroit où le crime avait été commis. Tout comme James, Ethan trouva ça étrange.

Mouais, c'est salement con, comme place où s'camper, même pour des connards d'collabos. Soit y'a d'quoi louche derrière s't'action, soit c'est qu'des imbéciles qui s'croient assez pour s'penser en sécurité malgré tout...D'un cas ou dans l'autre, faut user d'prudence.

Il se racla la gorge.

En plus, on sait pas combine ste bande d'emmerdeurs sont. Z'allez tous être d'mon avis: foncer tête baissée, ça s'rait con. D'expérience, j'dirais que l'mieux, c'est d'faire une diversion. Les prendre de r'vert, quoi. Quelqu'un a envie d'faire l'appat?

Invité

Rapidement, le grand chauve avait déjà réussi à pister les collabos et le convoi suivit la piste que le chauve indiquait...
Misha subit le court voyage comme les autres, calée dans la charrette en bois, alors que chacun se regardait dans le blanc des yeux...

Le chariot se stoppa alors, proche d'un campement. Alors que le conducteur du convoi recommandait d'être organisés, le plus vieux proposa qu'un du groupe se dévoue pour faire une diversion.
Dans le lot, qui avait le plus de chances de réussir une diversion viable ? Deux militaires, un prêtre, une cow-boy, pis Charon et elle...

- C'moi qui doit avoir le plus de chances de m'en sortir. J'vais y aller et détourner leur attention avec mes.... charmes féminins... En m'faisant passer pour un "cadeau" d'un Khuran, ça devrait passer...

Mettant un pied à terre du chariot, elle s'avança sur la colline.

- Après quoi le mieux serait sans doute d'envoyer un du groupe détacher leurs chevaux pendant que le reste avance avec le chariot. Genre toi là, qui a l'air rapide et discret, dit-elle en montrant Charon, vous oublierez pas de pas me tirer dessus...

Misha fit quelques pas en direction du camp et se retourna vers le groupe

- Ca vous va ?

- Moi? Bon et bien, si personne n'a envie d'aller faire mumuse derrière les lignes ennemies, j'me vois dans l'obligation de le faire tout seul...

Dit Charon tout en se pointant lui même du doigt. Bon, il avait comprit qu'on parlait de lui mais bon, il aimait bien qu'on insiste un peu pour qu'il fasse quelque chose. Il ne sait pas pourquoi, il aime sans doute être désiré...

Ethan avait eu une bonne idée d'en envoyer un pour faire une diversion. Si seulement l'autre folle avait été là, il aurait pu l'utiliser comme diversion. C'était sur que là ils auraient aucune chance de louper leur diversion.

Mais bon vas falloir faire autrement.

Charon toisa le reste de l'assemblée et sortit de la charrette. Il prit la même destination que Misha, sauf qu'il s'arrêterait au niveau de la colline pour pouvoir observer la disposition du campement, et ainsi pouvoir regarder où était attachés les chevaux.

Il s'approcha de Misha en lui disant :

- N'y vas pas tant que j'ai pas vu où était les chevaux, ça serait tiré une balle alors que t'as pas encore vu l'ennemi.

Et il prit le chemin de la colline.

La petite demoiselle commença à cogiter de son coté tout en regardant le géant qui se trouvait en face d'elle :

*Et si c'était un piège ? La femme en ville nous a bien indiqué la bonne direction, mais effectivement, Ethan à raison. Ca semble suspect, presque trop facile, trop évidant. Je me fais peut être des idées, mais quand même ...*

Elly avait un sérieux doute sur la manière d'entrevoir la meilleur solution. Cependant, malgré sa mine inquiète, elle resta muette, laissant les hommes d'expériences exposer les faits et leurs idées. C'était peut être d'ailleurs la meilleur chose à faire pour le moment.

Donc, sous l'impulsion d'Ethan et de James, le petit groupe commença à échafauder un plan pour essayer de délivrer les otages. L'autre demoiselle du groupe se porta volontaire, pour faire la diversion. Elle semblait avoir bien plus l'habitude de ce genre de situation que la jeune O'Hara. A moins qu'elle ne mesurait pas le danger potentiel de ce qu'elle allait entreprendre.
Charon, quant à lui, se désigna pour aller détacher les chevaux des collabos. Certes la tache était risquée, mais quand même moins que de faire diversion. En tout cas, c'était l'avis d'Elly.

Regardant ensuite Ethan, elle lui annonça :

"On devrait peut être se placer couché au sommet de la colline. Cela nous donnerait une large vision périphérique sur le camps. On pourrait ainsi les tenir en respects en ayant un avantage sur eux, non ?"

Reprenant son souffle, elle ajouta :

"Depuis, la colline, on devrait aussi essayer de voir ou sont les otages également ? Il faudrait peut être éviter qu'ils servent de bouclier ou qu'il se prennent des balles perdu, si l'on doit en arriver là, non ?"

Cette dernière remarqua sembla assez judicieuse au yeux de la demoiselle. Descendant, à son tour de la charrette, elle attendait alors que les trois messieurs, qui était avec, mettent également pied à terre pour prendre place sur la colline comme elle l'avait suggéré. A moins que l'un d'entres eux une meilleur idée ?

» La première mission de Jeff