Little Rock -> Ferme [5 à 6 Km]

Et voilà maintenant notre jeune homme qui s'avance vers les frontières de la ville. Que dire sinon qu'il était pret à enfin travailler un peu, pour gagner ses premiers dollars en tant que...E,n tant que quoi d'ailleurs ? N'étant pas camelot, il ne savait pas trop comment se qualifier. il pourrait peut être porter le titre de rebelle independant, a defaut de celui de camelot qu'il aimerait tant avoir. Et puis, qui sait, le destin est joueur, rien ne dit qu'il ne rencontrait pas un camelot ou deux sur la route qui l'emmenerait à la ferme, ou qu'il ne tomberait pas dessus lors de son retour de celle ci, après son labeur. Pour le moment, il s'enfonçait dans la forêt, suivant la petite route qui était sensé passer non loin de la ferme où l'on cherchait de la main d'oeuvre. sur le chemin, notre jeune homme pu observer à loisir les quelques plantes qui poussait dans la région, ainsi que les quelques petits animaux qui batifollaient tranquillement dans les buissons. La chaleur commencait à remonter lentement avec l'apparition d'un bon bout de soleil dans les nuages qui surplombait notre bon petit Archibald. Que dire de cette petite balade qu'il était entrain de faire ? A vrai dire, pas grand chose. Il ne lui était rien arrivé de facheux jusque la, et il preferait que tout continu comme ça a vrai dire. l'exitation de l'achat de sa première arme et de ses objets était peu à peu descendu au fil des heures, et il ne voulait pas tomber sur quelque chose qui le force à utiliser ce qu'il avait à sa ceinture.

La ferme indiquée par cette brave Samantha se trouvant à peu près dans les frontières du Territoire Libre, les ennuis étaient peu fréquents par ici. Quoique il se disait qu'un seigneur Khuran s'était installé à Walnut Ridge, au nord-est d'ici, et depuis que cette rumeur circulait, les voyageurs s'attardaient un peu moins dans cette partie de la zone libre.

Quoi qu'il en soit, Archibald arriva en vue de la ferme et des champs alentours après à peine plus d'une heure de marche. L'exploitation agricole semblait de taille moyenne, à en juger par le nombre de parcelles cultivées autour de la ferme. 5 ou 6 hectares tout au plus, composées de vergers et de champs de maïs.

A l'entrée de la ferme, un petit comptoir de bois avait été installé pour l'arrivée des saisonniers, dont le nom était noté dans un registre, pour les futures paies. L'agriculteur et sa dame y officiaient, et déjà une petite troupe de personnes, notamment des jeunes de 15 à 18 ans, se tenaient à l'inscription.

C'est après une petite heure de marche que Archobald arriva enfin en vu de la ferme. Et pour lui arappeler des souvenirs, ça lui rappelait des souvenirs.ceux de sa ferme natale, l'odeur de la terre fraichement retournée, les hectare de plantation...Aaah, il n'y avait pas a dire, c'était en quelque sorte pour lui un moyen de "rentrer à la maison". Même s'il savait qu'il ne pourrait jamais réellement "rentrer à la maison", si ce n'est s'il fondait une famille et qu'il en construisait une... Des vergers, des champs de maïs à perte de vue. Aaaah. Il n'y avait pas a dire, c'était bon de revenir à la campagne.

Le voilà à l'entré de la ferme, et il n'était pas le seul à être venu pour filer un coup de main aux agriculteurs. Une bonne petite troupe de jeune, dont aucun ne devait dépasser les vingts ans se trouvait déjà là, à attendre pour s'inscrire au petit comptoir de bois qui avait été monté non loin de l'entrée du domaine. Un couple y travaillait, chacun notant le nom des jeunes présents et leur attribuant une tache. Certes, cette tache serait toujours là même, mais il valait mieux le rappeller au plus jeune qui semblaient plus là pour s'amuser que pour travailler. Archibald se mit donc dans la file qui passait par le comptoir, et attendit venir son tour. Heureusement, les deux agriculteurs avait la main, et il ne passa pas plus de vingts minutes dans la queue.

Il arriva au comptoir, devant une femme d'une trentaire d'année, au cheveux aussi blond que les blés. Ces derniers, long, était maintenu attaché par une tresse simple qui serpentait jusqu'à ses reins. Un sourire au lèvre, son regard vert pétillant, elle parut immédiatement sympathique à Archibald. Lorsqu'elle lui demanda son nom, il répondit :

"Bonjour, je m'appelle Archibald, je viens de la part de Samantha du Tiny Rock, elle m'a dit que vous cherchiez quelques bras pour vous aider."

"Oh, cette gentille Samantha, comment se porte-t-elle ? J'espère qu'elle va bien, elle avait tellement de travail ces derniers temps à l'auberge ! En tout cas, oui, nous recrutons les saisonniers pour vendanger les vergers. On embauche à la journée, et tous les soirs on s'avise de qui continue le lendemain; oh, nous payons 20$ la journée, et nous fournissons une de nos granges pour les personnes qui souhaitent dormir sur place. A vue de nez, il reste pour encore au moins 5 jours de travail."

Précisions toujours utiles.

L'aimable jeune femme adressa à Archibald un regard interrogateur :

"Je vous inscrit pour la journée de demain ? "

Cinq jours de travail, donc moins un, en comptant celui qui était entrain de se dérouler, et payé vingt dollars par jours, ça ferait toujours quatre-vingt dollars en poche s'il bossait quatre jours de suite. Et quatre-vingt dollars, dans l'état actuel des finances de notre jeune ami, c'est quelque chose qui allait mettre du beurre dans les épinards. Et qui accessoirement lui permettrait d'aller manger un peu plus souvent chez Samantha l'un de ses bons petits plats. rien que d'y penser, il en salivait d'avance. Enfin, ça ferait quatres jours de boulot complet. il prendrait une petite journée de repos en revenant à Little Rock, histoire de reprendre du poil de la bête avant de repartir pour un boulot de forçat :

"C'est d'accord pour demain, ainsi que pour tous les jours qu'il vous reste. Mes finances sont trop basses en ce moment pour que je ne me bouge pas et que je me permette de ne travailler qu'une seule journée."

Oui, autant annoncer comme cela qu'il restait pour aider un petit moment. Et puis, qui sait, peut être se ferait-il un compagnon de route ou deux en entravaillant dans les champs...

Et puis, quatre-vingt dollars, ça le rapprocherait quand même pas mal de son rêve de posséder une arme de vrai gros calibre, tel qu'un shotgun bien puissant capable de repousser les charges des ennemis avec la formidable puissance qu'il possédait à bout portant, ou un fusil de précision avec lequel il s'amuserait à allumer les aliens qu'il verrait au loin. Bien sur, il garderait son glock dans un coin de sa besace, c'est quelque chose qui servait toujours en cas de rade de munition ou d'un enrayement de son arme au beau milieux d'une fusillade...

Après une signature sur un contrat sommaire, Archi' fut mis sur la brèche; en clair on lui expliqua les horaires, le travail à faire, etc etc. On lui montra également la grange où il pouvait s'installer le temps de la semaine de vendanges. Bref, le gros topo avant de commencer le travail dès le lendemain ux aurores.

Si le travail était simplissime (ramasser des pommes et les mettre dans une hotte dorsale, à vider dans un chariot à chaque fois qu'elle est pleine), il était chiant et fatiguant au possible. Dans ces cas là, il n'y a que la paie qui puisse motiver...




[A toi de raconter une journée de travail, je verrais ensuite ce qui se passe ou ne se passe pas... ]

Un contract sommaire signé par notre petit Archibald, et l'homme à côté de la jeune femme qui venait de l'inscrire se tourna vers lui. Un homme disons, bien portant, et très bien charpenté. Une bonne, voir très bonne en fait, étant un peu plus grand que Archibald, taille, des bas de colosse, le genre de personne habitué aux travaux difficiles, et qui porte des charges lourde tout au long de la journée. Mais autant il aurait pu faire peur, de par sa stature, autant son sourire sympathique et sa bonhommie le rendaient reelement acceuillant. Il avait le crâne chauve, mais une moustache qu'il semblait entretenir avec soin. C'est de sa voix grave qu'il interpella Archibald, pour lui expliquer en quelques mots en quoi consisterait son travail à l'exploitation. Le travail en lui même était très simple. Il suffisait d'attraper grâce à l'échelle fournie les pommes, de les glisser dans la hotte dorsale qu'on lui fournierait pour travailler, et de la vider dans le chariot qui serait à disposition une fois que la-dite hotte serait pleine à ras bord de pommes. Un travail simple, mais un travail de forçat. Et ça, Archibald le découvrirait, à moitier certes, mais le découvrirait, le lendemain au cours de sa première journée. Il demanda un endroit pour stocker son sac, pour éviter qu'un petit chapardeur ne s'en approche en son absence. [Possible ou non ? Au GM de décider] Après ça, il partit se coucher, la journée arrivant à son termes. La nuit passa vite pour le jeune homme.

Le lendemain matin, il se leva avec les autres aux aurores. Et la journée de travail commença. Voilà Archibald qui recupère une hotte pesant déjà un bon poid, avant d'aller récupérer les pommes une par une. Il fallait placer l'échelle, y monter, et attraper une à une les pommes. Et c'était un travail harrassant. Au bout de quelques hotte, il avait également remarqué à quel point une hotte pleine était lourd, et son dos le lui rappellait à chaque fois qu'il posait toutes ses pommes ou, plus tard dans la journée, lorsqu'il sentit les muscles de son dos qui se tétanisaient pendant plusieurs secondes. Mais notre jeune ami serrat les dents, et continua toute la journée son labeur. Ce n'est que lorsque l'on sonna la fin de journée que Archibald s'autorisa un moment pour souffler. Adossé à une barrière, trop creuvé pour le moment pour penser à manger quelque chose, Archibald regardait la lune se lever dans le ciel sans nuage.

[Archibald porte toujours sa ceinture utilitaire avec son Glock + Pied-de-Biche.]

[Euh, mec, c'était des pommes... issues de pommiers... Faut lire XD ]



En récompense de ce premier jour de dur labeur, Archi' reçu en mains-propres de son employeur la somme de 20$, comme convenu. Par la suite on l'inscrivit au jour suivant et le laissa aller se reposer pour une nuit de repos méritée.




[Rebelote pour le second jour, un p'tit post de 8 lignes sera suffisant ]

Archibald observa encore un peu les étoiles, avant de rentrer. Des petits plaisirs simples comme ça, aprés une dur journée de labeurs, c'était bien sympathique. C'est l'un des gamins qui bossait aux vergers qui était venu quelques minutes plus tard lui signaler que c'était l'heure de la paie. Et c'est donc avec un grand soupir que Archibald se leva, et se dirigea vers la grange mise au service des saisonniers présent sur le site. Et c'est avec un petit sourire qu'il récupéra sa paie, se prépara rapidement de quoi casser la graine, puis qu'il allat se coucher, tranquillement. Le lendemain matin, le réveil fut un peu plus compliqué que la veille, mais c'est avec entrain que Archibald se dirigea vers les vergers, après avoir vérifié qu'il avait encore tout ce qu'il avait sur lui la veille, et qu'il recommença ce qu'il avait fais la veille pendant toute la journée. Et c'était repartit. L'échelle, l'arbre, les pommes dans la hotte. Ce coup ci, il prit un peu moins de pomme sur le crâne. Et une hotte pleine, et une hotte vidée dans le chariot... Plus cela allait, plus il se sentait comme une machine d'avant, à faire les mêmes gestes répétitifs tout au long de la journée. Et peu à peu, le soleil descendit dans le ciel, pour laisser place à l'obscurité, à la lune...Et à la fin de la journée surtout. Archibald se sentit un peu moins fourbu qu'à la fin de la journée précédente. Mais ça ne l'empéchat pas de retourner à la même barrière que la nuit précédante, pour laisser à nouveau errer son regard dans le vide de l'espace.

[ -Sac de pomme de terre 9/10
-Allumettes spéciales 39/40]

Et ce second jour de travail dans les champs se passa de façon aussi calme que le premier; pas le moindre évènement digne d'attention ne se produisit, ce qui n'était peut-être pas plus mal.

Par ailleurs, comme les saisonniers fournissaient un très gros boulot, le propriétaire de la ferme fit venir tous les employés pour leur annoncer qu'ils allaient être augmentés, certes d'un montant modeste, mais après tout, Archi' était ici pour se faire de l'argent, non ?




[Je met à jour ton inventaire / Le salaire passe à 25$ pour ce jour et le prochain.
On peut enchainer sur le 3ème et avant-dernier jour ]

C'est tranquillement que Archibald rentra à la grange qui lui servait pour le moment de dortoir. Et c'est sur le chemin qu'il commença a entendre les clameurs de joies des jeunes qui passaient la nuit dedans. Archibald pressa le pas, histoire de ne pas être le dernier au courant, et c'est dans l'allégresse générale que débarqua notre jeune homme. Il demanda à une jeune fille qui passait la raison de cette soudaine joie parmis les ouvriers. Brune, ses cheveux long serpentant jusqu'à sa jolie chute de rein, quelques tâches de rousseurs décoraient son visages, et c'est d'un jolie regard acier qu'elle le jaugea avant de lui répondre :

"Le patron à décidé d'augmenter tout le monde de vingt-cinq pourcent, ce qui fait passer les salaires à vingt-cinq dollars."

Puis en voyant que Archibald semblait un peu plus s'intéresser à son jolie minois qu'à sa réponse, elle lui adressa un sourire, et lui dit d'un ton mi-amusé, mi-géné :

"Je te conseille d'aller chercher ta paie avant que le patron ne reparte et ne t'oublie."

Puis elle disparut dans la foule de jeune qui grouillait dans la grange. Archibald n'avait pas remarqué cette jeune fille avant ce soir. Il resta un instant à fixer l'endroit où avait disparut, avant d'aller chercher sa paie. En effet, aux vingts dollars habituel s'ajoutaient cinq dollars de plus. Tant mieux, ce serait toujours ça de plus dans les caisses. Un repas, et une nuit de sommeil plus tard, Archibald était pret à repartir travailler.

Et une nouvelle journée de travail commença. Archibald començait à se faire au travail et travaillait maintenant d'une main plus sure. Il arrivait à porter une hotte plus remplie qu'au premier jour, et filait même un coup de main aux plus jeunes qui peinaient sous le poid de leur propre hotte. Il vit de manière fugace la jeune fille qui lui avait parlé la veille, mais ne l'approchat pas. La journée suivit son cours, rythmé encore et toujours pars les vas et viens. La nuit vient enfin par arriver, tranquillement, comme d'habitude, et comme d'habitude, Archi se retrouva à son petit bout de barrière, à observer le ciel. S'il ne finissait pas camelot, il deviendrait astronome.

[ -Sac à patate 8/10
-Allumettes spéciales 38/40 ]

[Décidément, tu as un peu trop de chance, ou plutôt pas assez de malchance à mon goût u_u j'arriverai vraiment pas à te faire tomber des ennuis sur la tête ! Je l'aurai un jour, je l'aurai... ]




Le dernier jour de travail pointait à l'horizon, synonyme de la fin de cette période de travail "ingrat" et aussi de son bénéfice substantiel.

Après cette dernière journée de travail, le patron passa saluer tous les petits travailleurs et leur remettre leur dernier solde, donnant rendez-vous à la prochaine saison pour ceux qui seraient encore dans le coin et désireux de rempiler l'année suivante.

Pour Archi', cette der des der était surtout synonyme du retour à la vie normale, sans emploi, à la recherche de son propre avenir; qui sait ce qui l'attendrait au tournant.



[Porte-monnaie màj, un dernier post où tu peux repartir où bon te sembles ]

Comme habituellement, Archibald se dirigea vers la grange maintenant familière où il allait passé à nouveau la nuit en compagnie de ceux qui partageaient le travail. A son arrivé, le patron était entrain de donner la paie à chacun de ses employés, comme tous les soirs. Après avoir de nouveau prit le fruit de son dur labeur, ce fut encore une petite cuisson de patate dans sa casserole, puis une énième patate chaude qu'il avalat tranquillement. Il finissait à se faire au goût de ce légume, qu'il avait toujours eu du mal à avaler habituellement. C'est sans avoir vu la jeune fille, qu'il chercha pourtant du regard, qu'il partit par la suite se coucher, pour se préparer à la dernière journée de travail qui l'attendait. Et quelle journée ! Voir la fin du travail arriver enfin donna soudainement des ailes aux jeunes gens réunis. Et le travail qui aurait du durer la journée ne leur prit finalement que quelques heures. Ah, ça, voir le travail qui est bientôt finit, ça vous donne des ailes, y'avait pas de doute là dessus. Et c'est un peu après midi que la fin du travail sonna. Tout le monde quitta la ferme après être passé voir le patron, pour la dernière paie. Quand Archibald passa le voir à son tour, il lui demanda également de le prévenir dans le cas où il aurait besoin d'un coup de main plus tard.

Et voilà notre jeune Archibald qui repartait sur les routes, sans emplois, mais avec un peu plus d'argent dans son porte-monnaie, et peut être une possibilité de travail à Little Rock.

C'est donc en direction de Little Rock qu'allait maintenant notre jeune pistolero, allant par mont et par vaux, et surtout par forêt vu la végétation. C'est encore une forêt qu'il traversait (vous me direz que c'est ce qu'il avait à l'aller, m'enfin bon) tranquillement, en direction de la bon vieille Little Rock.

[Direction -> Little Rock]